N°65
édition du 16 novembre 2012
Quelle est aujourd’hui l’image du scientifique véhiculée par l’internet ? Rejoint-elle les caricatures souvent utilisées au travers du cinéma et de la BD ? Comme l’on découvert les chroniqueurs du master Communication scientifique, cette image s’est largement complexifiée avec ce média. Que ce soit via des sites institutionnels ou non, c’est souvent l’humain qui est mis en avant au travers de son activité. L’internet permet également une immersion dans le quotidien du scientifique en laboratoire ou sur le terrain. Malgré quelques stéréotypes tenaces, l’internet permet finalement d’avoir une « Fête de la science » qui dure toute l’année.
Près de sept semaines que l’anniversaire de la Carte culture bat son plein et célèbre 20 ans d’accès privilégié à la culture pour les étudiants en Alsace, 20 ans d’engagement de la part des partenaires institutionnels et culturels de ce dispositif piloté par l’Université de Strasbourg et l’Université de Haute-Alsace.
Après de nombreux rendez-vous auprès des structures culturelles de la région et sur les campus universitaires, quelques belles bougies à souffler attendent encore les étudiants avant la fin des festivités avec toutes les séances du Festival Augenblick jusqu’au 30 novembre aux cinémas Star et Star St Exupéry, au tarif Carte culture (4 €), un Dimanche aux musées pour des visites insolites (gratuit, sur inscription) le 25 novembre au Musée d’Art moderne et contemporain et au Musée zoologique de Strasbourg et le traditionnel concert à l’université de l’Orchestre philharmonique de Strasbourg au Palais universitaire le 28 novembre (gratuit, sur invitation), avec des œuvres de Bruch, Khachaturian et Stravinsky, Feng Ning au violon, sous la direction de Muhai Tang.
L'application Carte culture des Universités d'Alsace sur l'Appstore et sur Googleplay permet de faire découvrir ce dispositif culturel unique à destination des étudiants. Regroupant 77 partenaires dans toute l'Alsace, cette application informe sur toutes les modalités d'acquisition et d'utilisation de la Carte culture. Elle permet aux étudiants de retrouver toute la programmation de nos partenaires. Présentée sur la forme d'un agenda de poche, l'application permet d'ajouter les spectacles choisis dans son calendrier, et le système de géolocalisation permet de se diriger directement vers la salle de spectacle concernée. Pour finir, il est également possible de partager ses coups de cœurs avec ses amis grâce à la fonction d'export vers les principaux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, g+). L'application est disponible dès maintenant.
Cette année, le Salon du livre de Colmar se déroulera au Parc des expositions les 24 et 25 novembre autour du thème intéressant et curieux : Bazar. Petits et grands, venez nombreux déambuler entre les stands et vous frayer un chemin dans ce bazar plein de curiosités et bizarreries.
À cette occasion, le Salon du livre s'invite dans les murs de l’IUFM. De nombreux ouvrages sont à découvrir dans les deux médiathèques du site de Colmar jusqu’au week-end du Salon. Les ouvrages pourront bien sûr être empruntés.
Et pour ajouter un peu de piment à cet événement très spécial, un « crossbooking » revisité aura lieu durant cet évènement. Les règles du jeu ? Venez déposer un livre de votre collection personnelle dans la médiathèque de l’aile Joffre et échangez-le avec l’un des ouvrages proposés par les autres participants. Surprise garantie !
L’Université du temps libre a fait sa rentrée le 1er octobre avec un programme entièrement renouvelé.
Les conférences du vendredi à 15 h au Patio* constituent des temps forts du calendrier. Elles accueillent cette année, entre autres, Jean-Louis Mandel, professeur de génétique humaine à l’Unistra et praticien hospitalier, le 30 novembre, Monseigneur Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg, le 7 décembre, et André Tubeuf, l’un des plus grands spécialistes actuels de l’art lyrique, de réputation internationale, le 15 mars.
Le cycle interdisciplinaire, qui a débuté le 4 octobre, est consacré aux "âges d’or de l’humanité". Trois cycles de conférences traitent de l’Alsace en particulier : le cycle Droit avec « Le droit alsacien-mosellan », le cycle Histoire avec « Témoins de notre temps » et le cycle Histoires et cultures alsaciennes avec « L’Alsace de 1914 à 1939 ». Les autres cycles de conférences ont pour thème « Le cinéma d’ailleurs», « Mythes et mystères en littérature», « Poésie et chanson », « Des timbres et des voix », « les Saintes écritures et la parole de Dieu », « Les grands ports de l’Antiquité» et « Les grandes aventures scientifiques ».
Les cours traiteront de l’histoire de l’art, de l’histoire et des civilisations de l’Asie du Sud et du Sud-Est, de l’histoire de la Terre et de la vie. Les ateliers comprennent des cours d’anglais, de latin, une initiation à l’aquarelle, des rendez-vous artistiques, des cercles de lecture.
Des activités physiques adaptées à un public de seniors sont également proposées.
Depuis la rentrée, le Jardin botanique propose un parcours audio interactif pour smartphone mis au point par le Service d’action pédagogique. Ainsi, il suffit de flasher le code, disponible sur six panonceaux des allées du Jardin et d’appuyer sur lecture pour entendre le commentaire. Le premier parcours de ce type est dédié à l’histoire du Jardin botanique. Sept autres parcours seront créés. En français d’abord, ils seront prochainement proposés en allemand et en anglais. Les utilisateurs de téléphones classiques ne sont pas oubliés puisqu’une version PDF existe en téléchargement gratuit et qu’une version papier est disponible dans la serre froide.
En plus des visites guidées des premiers dimanches du mois, le Jardin botanique inaugure ces ateliers thématiques pour les adultes et les adolescents version automne-hiver 2012-2013. Ils seront proposés certains dimanches après-midi entre 14 h et 17 h. Les ateliers du premier cycle « Au pays des épices », animés par Christiane Louis, se dérouleront les 18 novembre et 9 décembre à travers les plantes de la serre tropicale. Le second cycle « Délices du jardin », animé par le peintre espagnol Jaime Olivares, sera consacré aux arts plastiques les 2 décembre, 3 et 10 mars. Au printemps, la photographe Violaine Chaussonnet vous initiera à l’herbier cyanotype.
En novembre et en décembre, le Jardin botanique sera ouvert tous les jours de 14 h à 16 h avant sa fermeture à partir du 15 décembre et ce jusqu’au 1er mars 2013.
Le cycle proposé en début d'hiver par les Conférences du Jardin des sciences porte sur Regards vers la Terre en décembre et Regards vers l'univers en janvier.
Deux conférences restent à venir pour le cycle du mois de novembre intitulé Archéologie, l'histoire de l'homme en Alsace. Gertrud Kuhnle, archéologue à l'Institut national de recherches archéologiques préventives, présentera le camp romain de Strasbourg-Argentorate le 22 novembre et Jean-Jacques Schwien, maître de conférences en archéologie à l'Université de Strasbourg, parlera de Strasbourg à l'époque médiévale le 29 novembre.
Ces conférences sont ouvertes à tous les publics les jeudis soirs à 18h, à l'Institut de physique (3 rue de l'Université) à Strasbourg. Elles permettent des échanges et des débats avec des chercheurs et scientifiques sur des thématiques actuelles.
Dans le cadre de sa programmation 2012, le Collège doctoral européen accueille un concert de musique de chambre. Suyeon Kang au violon, Adam Newman à l'alto et Jacob Shaw au violoncelle présenteront un concert intitulé "The Mendelssohn Festival Trio" jeudi 6 décembre à 19 h.
Entrée libre. Spectacles tout public.
La Revue des sciences sociales, fondée à Strasbourg en 1972 par Julien Freund, et animée aujourd'hui par Freddy Raphaël, directeur, et Patrick Schmoll, rédacteur en chef, fête quarante années de production intellectuelle, qui représentent près de cinquante numéros parus sur la période.
Plus de 700 articles rédigés par des centaines d'auteurs, sociologues et ethnologues pour la plupart, mais aussi démographes, psychanalystes, philosophes, historiens, croisent ainsi les regards de leurs disciplines respectives sur les thèmes de société au cœur des débats scientifiques et des interrogations de l'époque.
À cette occasion, de nombreuses rencontres et tables rondes seront organisées à Strasbourg :
L'expression de gouvernance européenne est aujourd'hui l’une des plus employées pour décrire le système politique et administratif complexe de l’Union européenne (UE). Plus encore, cette gouvernance qu’il faut, dit-on, renforcer ou assouplir, mais toujours transformer, est devenue l’un des lieux communs des prises de position ou commentaires sur l’UE dans le contexte de la crise de la zone euro : la crise économique ne serait-elle pas, "au fond" ou comme « en dernière analyse » une crise de la gouvernance européenne ?
Mais quel est, au juste, le sens de ce terme ? Quand et à la faveur de quoi, cette notion de « gouvernance européenne » est–elle apparue dans le débat, et quelle est sa consistance : s’agit d’un mot-valise, d’une idéologie, d’une philosophie politique commune de l’Europe, d’une prophétie visant à faire advenir de nouvelles pratiques du pouvoir dans le contexte européen ? À quelles réalités renvoie plus largement son usage croissant ? De quoi est-il plus largement le révélateur ?
Pour le comprendre, les chercheurs, Marine de Lassalle (IEP de Strasbourg) et Didier Georgakakis (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) tous deux membres du Groupe de sociologie politique européenne (UMR 7012), ont analysé le processus de fabrication et la réception de ce livre blanc et de son contenu. Ils éclairent les enjeux politiques et les définitions différentes dont ce concept a été investi dans les cercles des institutions européennes à Bruxelles, Strasbourg et Luxembourg, des capitales européennes, comme sur le terrain des sociétés civiles européennes. Des politiques réunis dans cet ouvrage reviennent sur le livre blanc sur la nouvelle gouvernance publié par la Commission européenne en 2001. En analocales en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne. En revenant sur la conjoncture critique du tournant de l’après-Delors dans laquelle le « concept » a pris forme, ils mettent ainsi à jour la genèse d’un ensemble de principes et d’instruments devenus aujourd’hui dominants et s’interrogent plus largement sur les enjeux et les limites qui président tant à l’organisation du pouvoir qu'à la définition d’un sens commun de l’Europe.
Le nouveau numéro de la revue ReCHERches intitulé « Empreintes / emprunts dans le monde hispanique » vient de paraître.
Ce numéro 9 de la revue ReCHERches s’inscrit dans la ligne thématique choisie par le groupe de recherche Cher (Culture et histoire dans l’espace roman) dont les membres se consacrent actuellement à des sujets ayant trait à l’échange, la rencontre, l’hybridation, les influences réciproques entre systèmes culturels différents d’un point de vue linguistique ou littéraire. Ce volume rassemble 18 communications originales présentées dans le cadre de la Journée d’études et du colloque « Empreintes / emprunts dans le monde hispanique » organisés le 14 mai 2010 à l’Université Paul-Verlaine de Metz et les 14 et 15 octobre 2010 à l’Université de Strasbourg.
Dans une approche interdisciplinaire, ce volume embrasse tous types de productions sémiotiques (matières textuelles, images, sculptures, musique, productions filmiques, arts du spectacle, etc.) dans la culture hispanique, dans une double perspective diachronique et synchronique. Les deux termes « empreinte » et « emprunt » sont appréhendés dans un sens assez large : au sens « littéraire » d’intertextualité, au sens linguistique d’emprunts, de calques ou d’autres conséquences dues aux interférences linguistiques. Dans ce cadre, sont envisagées les diverses formes et intensités d’imbrication et d’intrication des arts, depuis l’emprunt limité, la citation, jusqu’à la transposition. Le volume s’articule autour des axes suivants : interférences linguistiques, intermédialité / intergénéricité et interdiscursivité.
Le nouveau numéro de la Revue des sciences sociales intitulé « Frontières » coordonné par Philippe Hamman et Pascal Hintermeyer vient de paraître.
La construction européenne et la mondialisation ont pu faire croire à la fin des frontières. Mais les voilà qui réapparaissent : barrières à l’immigration, revendications identitaires, frontières aussi dans les têtes entre âges, sexes, espaces privé et public... La libre circulation des informations et des capitaux contraste avec la construction d’exceptions, de préférences et de protections sécuritaires.
Les frontières sont toujours d’actualité mais elles se déplacent, se diversifient par spécialités (frontières politiques, économiques, culturelles, psychologiques). Les douaniers sont toujours là, et ils opèrent sur tout le territoire.
À quoi servent ces frontières dont on semble ne pas pouvoir se passer ? Comment nous construisent-elles ? Quels espaces interstitiels ménagent-elles pour les échanges et les passages ? Que ferions-nous si elles n’étaient plus là pour nous arrêter, mais aussi nous permettre de les traverser ou de les subvertir ?
Rencontre-débat samedi 24 novembre 2012 à 16 h « À quoi servent les frontières ? » autour de Philippe Hamman, Pascal Hintermeyer et des auteurs du n° 48 (2012) « Frontières » à la Librairie internationale Kléber, place Kléber, salle blanche (entrée libre).
Le nouveau numéro de la revue Deshima intitulé « Des modèles nordiques? L'urbanisme durable / La littérature de jeunesse » vient de paraître. Ce numéro a été coordonné par Aurélie Choné, Philippe Hamman et Annelie Jarl Ireman. Deshima. Revue d’histoire globale des pays du nord est publiée par les départements d’études néerlandaises et scandinaves de l’Université de Strasbourg sous la responsabilité éditoriale de Thomas Beaufils et Thomas Mohnike.
Élections CA, CS et Cévu en 2008 et 2010
Focus sur les taux de participation des personnels lors des élections 2008 et sur ceux des étudiants lors des élections 2010 dans les trois conseils.
